Élaboration de la déclaration du gouvernement (externe) - Le Pic à tête rouge

Le ministère de l’Environnement, de la Protection de la nature et des Parcs de l’Ontario élabore la déclaration du gouvernement en réponse au programme de rétablissement (la « Déclaration ») pour le Pic à tête rouge. Cette Déclaration est exigée par la loi au cours des neuf prochains mois, puisque le programme de rétablissement de l’espèce est maintenant achevé.

Une Déclaration est une politique propre à chaque espèce qui établit l’orientation gouvernementale du programme de rétablissement provincial et détermine les mesures prioritaires de protection et de rétablissement connexes. La Déclaration est la réponse aux conseils scientifiques proposés dans le programme de rétablissement. De plus, elle tient compte des facteurs socioéconomiques et des commentaires reçus de la part de parties intéressées, d’autres territoires de compétence, des membres du public et des collectivités et organisations autochtones.

Nous apprécions vos connaissances et votre expérience au chapitre des espèces en péril. À ce stade d’ébauche de la Déclaration, nous aimerions recueillir vos commentaires afin d’appuyer l’élaboration de la Déclaration et ainsi garantir une politique gouvernementale complète en soutien au rétablissement et à la protection de cette espèce. Veuillez remplir ce questionnaire avant le 6 octobre, 2022.
 
Des questionnaires sur les déclarations des espèces suivantes sont également ouverts:
Si vous avez des documents supplémentaires (p. ex. de la documentation évaluée par des pairs qui n’est pas incluse dans le programme de rétablissement, des pratiques de gestion exemplaires) que vous aimeriez soumettre afin de contribuer à l’élaboration de la Déclaration pour le Pic à tête rouge, veuillez les indiquer dans le questionnaire et l’envoyer à recovery.planning@ontario.ca.

Question Title

* 1. De quel secteur ou de quel organisme faites-vous partie? Veuillez cocher toutes les réponses qui s’appliquent.

Question Title

* 2. Où habitez-vous? Ou si vous représentez un organisme, où est-il situé?

Question Title

* 3. Quelles sont vos expériences et vos connaissances relativement à le Pic à tête rouge?

Question Title

* 4. Participez-vous à des activités particulières (personnelles, professionnelles ou récréatives) qui concernent la protection et le rétablissement de le Pic à tête rouge? Veuillez indiquer l’information pertinente.

Question Title

* 5. Êtes-vous d’accord avec l’objectif de rétablissement proposé qui a été déterminé par les auteurs du programme de rétablissement externe? Désirez-vous ajouter ou changer quelque chose et pourquoi? Veuillez vous en tenir aux populations cibles, à la répartition des populations et aux mécanismes particuliers proposés et justifier votre réponse.

Question Title

* 6. Veuillez indiquer ce que vous pensez des mesures de rétablissement recommandées pour le Pic à tête rouge et proposées par les auteurs du programme de rétablissement externe :

  Extrêmement important Important Sans opinion Sans importance Possibilité d’effets négatifs
Élaborer et mettre en œuvre des lignes directrices pour la rétention et l'apport continu d'arbres feuillus dépérissants (arbres morts ou à branches mortes, y compris les arbres malades) sur les terres publiques, privées et des Premières Nations qui sont compatibles avec les besoins en matière de sécurité humaine.
Collaborer avec les gestionnaires des terres en vue de conserver l'habitat du Pic à tête rouge par l'entremise de mécanismes tels que des accords d'intendance, des certifications environnementales, des servitudes de conservation, l'achat de terres et des incitatifs fiscaux.
Gérer, remettre en état ou restaurer les boisés, au besoin, au moyen d'une variété d'activités de gestion telles que des brûlages dirigés et l'éclaircissement du couvert ou du sous-étage, combinée à des activités qui augmentent l'abondance des arbres feuillus matures et dépérissants (p. ex. annelage des arbres ou des branches) afin de maintenir un apport en arbres feuillus dépérissants à l'avenir.
Maintenir et rétablir les savanes restantes dans le sud de l'Ontario en effectuant périodiquement des brûlages dirigés.
Planter des arbres produisant des glands et des faînes dans des secteurs où des déclins ont été observés.
Promouvoir l'adoption des principes de la lutte antiparasitaire intégrée, plus particulièrement l'utilisation d'insecticides ayant la plus faible toxicité pour les oiseaux et les insectes non ciblés, ainsi que l'évitement des bords des champs au moment de l'application d'insecticides.
Accorder la priorité aux secteurs comptant peu ou pas de populations d'Étourneaux sansonnets pour les activités de conservation de l'habitat.
Limiter la propagation de la maladie corticale du hêtre (p. ex. restrictions concernant le transport de bois de chauffage de hêtre récemment coupé et de bois de chauffage présentant des chancres).
Effectuer de la recherche sur la superficie du domaine vital et du territoire du Pic à tête rouge à l'échelle de l'aire de répartition de l'espèce au Canada.
Effectuer de la recherche pour accroître la précision avec laquelle l'habitat convenable peut être décrit dans l'ensemble de l'aire de répartition de l'espèce au Canada, y compris de la recherche sur le lien à faire entre l'utilisation saisonnière de l'habitat et l'alimentation dans chacune des parties de l'aire de répartition.
Approfondir la compréhension de l'abondance et de la répartition historiques et actuelles de la population ainsi que de l'ampleur des changements irréversibles dans l'ensemble de l'aire de répartition canadienne de l'espèce en vue d'orienter l'élaboration a) d'un objectif quantitatif à long terme en matière de population, et b) de données quantitatives de base à partir desquelles mesurer les changements survenant dans l'aire de répartition de l'espèce.
Préciser les estimations de la population canadienne par l'analyse exhaustive et la collecte continue de données aux fins du BBS, des atlas et de la base de données eBird.
Mesurer la productivité des nids, le succès de nidification, la survie des oisillons et la survie pendant l'année afin d'aider à déterminer si le déclin est causé par des facteurs caractérisant les aires de reproduction canadiennes.
Évaluer, dans l’ensemble de l’aire de répartition, la gravité des effets directs (p. ex., ingestion de semences et de cultures traitées aux néonicotinoïdes) et indirects (p. ex., abondance des insectes proies, contamination de la matière végétale consommée) de l’utilisation des néonicotinoïdes et autres insecticides en agriculture, selon le moment de l’année et l’habitat.
Évaluer la gravité de la mortalité directe causée par des collisions avec : des fenêtres de bâtiments, des éoliennes, des véhicules en mouvement, des lignes de transmission et des tours de communication; élaborer et évaluer l’efficacité des mesures d’atténuation, au
besoin.
Évaluer les effets de la maladie corticale du hêtre et de l’agrile du frêne sur le Pic à tête rouge (disponibilité de faînes produites par les hêtres et des sites de nidification, respectivement); pression de la prédation exercée par les rapaces indigènes du genre Accipiter;
compétition avec l’Étourneau sansonnet.
Évaluer la gravité des perturbations liées à l’observation d’oiseaux ou à la photographie, et élaborer des mesures d’atténuation au besoin.
Continuer d’élaborer des politiques et des lignes directrices, dans la mesure du nécessaire et du possible, quant à l’évitement des prises accessoires d’oiseaux migrateurs, de nids et d’oeufs aux termes de la LCOM, comme la protection des cavités de nidification du Pic à tête rouge à longueur d’année.
Élaborer et mettre en oeuvre des règlements, des politiques et des programmes supplémentaires, dans la mesure du nécessaire et du possible, pour réduire davantage les répercussions possibles des insecticides sur l’espèce.
Élaborer et mettre en oeuvre, dans la mesure du nécessaire et du possible, des lignes directrices ou des normes industrielles visant à réduire la fréquence des collisions d’oiseaux avec des fenêtres de bâtiments, des éoliennes, des véhicules en mouvement, des lignes de transmission et des tours de communication (p. ex. installation de dispositifs pour repousser les oiseaux et d’autres éléments
dissuasifs, panneaux routiers).
Mobiliser les propriétaires fonciers, les forestiers, les gestionnaires des terres, les propriétaires d’exploitation d’élevage et les Premières Nations au moyen de documents de sensibilisation visant à promouvoir la rétention des arbres feuillus à cavités, des chicots, des branches mortes et des arbres produisant des glands et des faînes afin d’offrir des sites de nidification et des sources d’alimentation aux Pics à tête rouge.
Promouvoir des pratiques exemplaires de gestion pour les forêtsc qui favoriseront le rétablissement du Pic à tête rouge, comme la récolte de bois hors de la période de reproduction de l’espèce.
Promouvoir la participation de bénévoles à des relevés scientifiques) (p. ex. participation du public aux atlas des oiseaux, au BBS, au
Programme de suivi des nids d’oiseaux [ProjectNestWatch], à la base de données eBird).
Accroître la sensibilisation des propriétaires fonciers ruraux quant aux répercussions de la prédation par les chats sauvages et aux mesures à prendre pour réduire cette menace.
Encourager les relations de coopération entre tous les ordres de gouvernement et avec les Premières Nations, les propriétaires fonciers, les forestiers, les exploitants agricoles et les chercheurs pour combler les lacunes dans les connaissances, entreprendre de
la recherche pour déterminer la cause du déclin de l’espèce, de ses proies et de son habitat (p. ex. réduire la perte accidentelle d’arbres feuillus à cavités).
Collaborer avec les organismes non gouvernementaux, les chercheurs et les organismes gouvernementaux aux États-Unis sur le plan du suivi de la population et de la recherche en matière d’évaluation des menaces et d’atténuation de ces menaces hors de la période de reproduction (p. ex. effets de la maladie corticale du hêtre sur la disponibilité des glands et des faînes en hiver).

Question Title

* 7. À votre avis, y a-t-il des mesures de rétablissement qui ne sont pas énumérées dans la liste ci-dessus et qui devraient être indiquées dans la Déclaration ? Veuillez justifier votre réponse et partager votre opinion sur la série de mesures de rétablissement recommandées par le programme de rétablissement.

Question Title

* 8. Quels sont les effets prévus et actuels des activités auxquelles vous participez (personnelles, professionnelles ou récréatives) sur la protection de cette espèce (p. ex. protection contre la destruction, les effets nuisibles ou le harcèlement, dont interdiction de posséder, de transporter, d’acheter et de vendre)? Quels facteurs socioéconomiques doit-on considerer?

Question Title

* 9. Quels sont les effets prévus et actuels des activités auxquelles vous participez (personnelles, professionnelles ou récréatives) sur la protection de l’habitat (c.‑à‑d. protection contre l’endommagement et la destruction de l’habitat)? Quels facteurs socioéconomiques doit-on considerer?

Question Title

* 10. Êtes-vous d’accord avec la recommandation sur l’habitat proposée par les auteurs du programme de rétablissement externe ? Êtes-vous d’accord avec les distances et les régions visées (le cas échéant)? Croyez-vous qu’elles sont bien justifiées? Désirez-vous ajouter ou changer quelque chose et pourquoi?

Question Title

* 11. Êtes-vous au courant de nouvelles informations scientifiques, connaissances communautaires ou connaissances écologiques traditionnelles qui ne sont pas indiquées dans le programme de rétablissement ? Si vous présentez des documents supplémentaires, veuillez les indiquer ici et les envoyer à recovery.planning@ontario.ca.

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